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Le mot de la semaine
09/10/2009 14:35
Le tourbillon des petites polémiques n’en finit pas de sillonner notre pays qui, pourtant, n’en a vraiment pas besoin. Où s’arrêtera-t-on ? La politique spectacle (shows communicationnels incessants, « prises de guerre » avec la politique d’ouverture, « cagnottes » scolaires,…) a laissé la place à la politique people (grand déballage sur la vie privée d’Eric Besson, écho sur la nouvelle romance de Ségolène Royal,…), avant de sombrer carrément dans le sordide avec l’affaire Polanski et ses hallucinants prolongements.
Que révèle ce climat ? Outre le goût immodéré de notre temps pour l’immédiat, le sensationnalisme, même de bas-étage, ou encore la tentation de la transgression permanente telle qu’elle est montrée en quasi exemple dans les hautes sphères, l’air du temps reflète d’abord le vide du débat public, le renoncement de la classe politique à peser sur le cours des choses, par résignation ou laisser-faire. En effet, sorti des annonces fracassantes, des promesses tonitruantes jamais suivies d’effets (remontée de l’insécurité, retour de plus belle de la spéculation, abandon des ouvriers Gandrange,…), sorti des réformes dangereuses car pharaoniques (Grand Paris) ou taillées sur mesures pour les amis du Fouquet’s (libéralisation des jeux, bouclier fiscal,…), force est de constater que nos gouvernants refusent de s’attaquer à la racine des problèmes qui tourmentent nos concitoyens.
Face à la morne plaine de cette vie politique faite d’apparences et d’incantation, Debout
la République
se distingue précisément par sa volonté d’oser dire les choses et d’oser proposer les solutions audacieuses qui, seules, peuvent redresser le pays. Refuser de s’enliser dans les petites polémiques qui détournent de l’essentiel pour se consacrer encore et toujours aux vrais défis que doit relever
la France
, est en quelque sorte notre marque de fabrique à DLR. Et nous n’en changerons pas !
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